6 janvier 2008
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« R eviens », dit l'arbre à l'oiseau qui partait déjà.
« E ncore un peu », souffla-t-il d'un bruissement de feuilles, tout
désemparé qu'il était de se retrouver seul au beau milieu de ce
champs d'herbes folles
C hamps de la terre fertile certes, mais si dure !
« R eviens », entendit-on, à l'écho de sa solitude…
E ntretemps, l'oiseau s'était retourné et, par une magie toute
céleste,
A lors, se déploya, grand, magnifique de couleurs flamboyantes
dans l'azur du ciel
- T oile gigantesque tendue par quatre nuages -
… I l plana un moment, puis sembla s'éterniser…
O n put le voir alors, dans un éclair,
N aître en une gerbe d'étincelles d'espoirs…
(Octobre 1996)
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